Mes débuts avec KUST

KUST - Barbara

KUST, THE BEGINNING….

Le 1 juillet 2017, je réalisais mon rêve de petite fille. J’avais en main les clefs mon salon de coiffure, de mon nouveau chez moi ! Enfin mon futur commençait à se dessiner.

Ma patronne en avait marre de la gestion d’entreprise. Elle m’a donc vendu sa société pour pouvoir continuer son activité en tant qu’indépendante à domicile. Ses clientes l’ont naturellement suivit.
Ayant repris le salon où je travaillais depuis 10 ans, il fallait que je m’approprie les murs pour me créer MA clientèle. Il y avait tellement de choses à faire.

Je me suis retrouvée pleine d’émotion avec mes collègues qui étaient devenus mes employées. Ce jour-là, ce fameux premier juillet, je me voyais déjà repeindre les murs, changer le mobilier, changer la disposition, c’était une sensation incroyable de liberté, j’étais devenu mon propre patron.

Je voyais grand, je voulais grand! Mais la vérité, c’est que la réalité m’a rattrapée. Je devais m’habituer à gérer des employées, des commandes, des factures et puis en ce qui concerne la comptabilité, je n’avais qu’un petit fond de caisse comme trésorerie, un crédit sur le dos et d’importantes charges sociales.

Il fallait travailler et faire de la publicité. Ma fille avait tout juste une année et je culpabilisais beaucoup de ne pas être souvent à la maison. Je voulais le faire pour elle, lui montrer que quand on veut très fort quelque chose et qu’on y travaille dur, tout est possible. J’avais de la chance d’avoir une équipe soudée à mes côtés! J’ai bien vite compris que la peinture et les travaux de mes 130 m2 n’étaient pas une priorité. Il fallait commencer par se créer une nouvelle clientèle.

Je voulais tellement faire de choses que j’ai dû apprendre à me canaliser. J’ai dû apprendre à grandir. Il fallait un départ à tout cela et la première chose essentielle à mes yeux, c’était de pouvoir choisir les produits avec lesquelles j’allais travailler.

Je travaillais avec une grande marque, nous étions un salon exclusif. Je n’étais pas mécontente à vrai dire, mais il me manquait un petit plus et je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus. L’éthique de cette marque me dérangeait plus que les produits eux même. Il en fallait toujours plus ! Les bases ne se commandaient que par 3 et il y avait les mêmes nuances dans 3 gammes différentes! Mon labo était inondé de tubes de couleurs, parfois poussiéreux car je ne m’en servais pas! J’avais ce besoin d’avoir une réserve « au cas où ». A ce moment-là pourtant, ma priorité était de pouvoir trouver ce fameux plex, produit miraculeux dont tout le monde parlait. Le Graal Ola plex! La distribution en Suisse n’étant pas évidente, j’ai fouiné, chiné, comparé sur le net et sur les réseaux sociaux à l’affût de la perle rare. Et j’ai trouvé APHLEXIOR que je ne connaissais absolument pas.

Quelques jours plus tard Franco, représentant de la marque Kust, arrive au salon. Il n’avait pas besoin de me convaincre, je savais que je devais essayer ce produit. Il essaie tant bien que mal de me vendre ces colorations. je lui souris poliment, mais sa couleur Kust, il pouvait se la garder. Je voulais changer de marque oui, mais pas là comme ça ! En tout cas pas avec Kust.

Je me voyais travailler avec une marque qui me ferait changer tout mes produits! Une marque qui aurait une notoriété, qui me ferait bénéficier de sa communauté et qui me rendrait crédible! Une qui me bichonnerait avec des rabais et qui me traiterait à ma juste valeur, sans prétention. Je savais exactement ce que je voulais.

J’avais tellement rêvé de ce moment où je prendrais mes propres décisions! Il me fallait une industrie à la hauteur de mes espérances. Je ne sais pas toi, mais j’ai passé plus de 15 ans dans ce système où l’on te fait croire que tu as de l’importance. Ou l’on te créer le besoin d’avoir besoin. Ils savent pertinemment comment nourrir l’égo des coiffeurs et cela fonctionne bien.

Franco était toujours devant moi avec son amabilité a me présenter la marque. Puis il m’annonce le prix d’un tube: WOW. Intérieurement, qu’est-ce que j’ai rigolé! Il était 2 fois moins cher que les grands noms de la coiffure. je me suis dit que ça ne pouvait pas être de bons produits.

Il propose de me donner quelques tubes pour essayer et par gentillesse, j’ai accepté. J’ai rangé tous les tubes avec la conviction que je ne m’en servirai jamais. Et une fois pourtant, j’en ai utilisé un. Comment te dire, j’ai pris une claque. Explique-moi comment un tube pouvait être 2 fois moins cher que les autres produits sur le marché, avec une aussi bonne couverture de cheveux blancs ? Comment la couleur pouvait être aussi brillante ?

Sur le coup je suis resté dubitatif, j’ai pensé qu’elle ne tiendrai pas longtemps mais… Plus je l’essayais, plus les clientes me donnaient des bons retours: moins de démangeaisons, moins d’odeurs et une évolution plus douce dans le temps.

Imagine ma tronche! Mon idéal en terme de coloration serait Kust? Je me devais de toute les essayer! Je passe donc ma commande pour des nuances supplémentaires. Le nuancier n’était pas grand (une cinquantaine de couleurs seulement) et très vite, je les avait toutes.

Rapidement je me suis rendu compte, que la marge financière était plus confortable à la fin du mois! Je ne vais pas te mentir, j’ai mis du temps à faire partir mon ancien stock. J’ai interdit à mon équipe d’utiliser les nouveaux produits tant qu’on avait pas liquidé l’ancien stock. On en a eu des frayeurs! Des reflets trop forts, trop intenses, ou pas assez. Mais on a redécouvert la vraie passion. Tu sais celle qui te motive et qui te fait dire “putain je kiffe mon job!”.

Nous avons de nouveau créer un dialogue d’échange entre nous! Je me rappelle, on notait les petits trucs et astuces sur un cahier. Nous étions en train de créer, nous sommes redevenus des coloristes. Nous étions fiers de montrer nos nouveaux produits à nos clientes! En quelque semaines, nous étions complètement à l’aise avec nos nouveaux jouets.
Petit à petit, j’ai connu le groupe “Kust Community”. Puis Moons et Estelle. J’avais une communauté. De l’échange, doux et sincère, sans jalousie et sans jugement. Loin du monde hypocrite et mégalo de ce milieu.

Au fil des années et des (nombreuses) discussions avec le Fondateur de la marque, je nomme Mr Moons Dridi (même si il n’aime pas trop qu’on parle de lui, tampis) j’ai appris l’humilité et le partage. Les raisons qui l’on poussé à créer sa propre marque était exactement ce que je recherchais: l’éthique professionnel.

3 ans plus tard, je n’ai pas eu besoin de panneaux publicitaires pour être crédible. Pour moi, la publicité c’est la passion, c’est le travail qu’on effectue sur nos clientes, c’est la crédibilité qui se dégage d’une équipe soudée.

Il faut parfois se détacher de nos habitudes qui nous poussent à jouer a camp retranché. Les belles choses sont a portées de mains. N’ayez pas peur d’oser.

Affectueusement, une coiffeuse (pas) comme les autres.

Découvrez le produit